Le dopage

Le dopage

Auteur : Laurent Gérard

Date de publication :
10 août 2019

ISBN :
978-2-9534938-A-1.070

Nombre de pages :
7

Genre :
articles – essais

Lire l’œuvre

Texte de Laurent Gérard : “Alors que le dernier et spectaculaire Tour de France vient de s’achever sans être terni par les habituelles rumeurs de dopage, je propose à nos lecteurs d’examiner l’étude que j’avais réalisée il y a quelques années et qui, me semble-t-il, reste d’actualité.“

Extraits :

Qu’est-ce que le dopage ?

La définition donnée par mon dictionnaire m’apparaît quelque peu laconique : dopage ou doping, emploi d’excitants donnés à un concurrent d’une épreuve sportive. Se contenter de cette formule serait donc accepter le principe que seuls les sportifs feraient usage de dopage. Nous aurons l’occasion de vérifier que cette pratique n’est, hélas, pas l’apanage des êtres soumis à des efforts physiques exceptionnels, et qu’elle peut avoir tout aussi bien des motivations intellectuelles. Mais n’anticipons pas…

Me référant de nouveau à mon dictionnaire dans l’espoir d’y puiser une information qui me satisfasse davantage, je constate avec plaisir que la définition du verbe doper, verbe transitif tirant son origine de l’anglais to dope, apporte deux nuances non négligeables à la précédente : doper signifierait donc “administrer un excitant à un homme ou à un animal avant une épreuve sportive, mais aussi, le cas échéant, faire prendre un stimulant à un candidat avant un examen“.

Ainsi est-il possible d’affirmer que non seulement l’utilisation du dopage n’est pas réservée aux seuls sportifs, mais qu’elle est en outre applicable aux animaux. On devine toutefois que, dans l’esprit du rédacteur, le dopage d’animaux se situe lui aussi dans le cadre sportif. On pense tout naturellement aux milieux hippiques dans lesquels éclatent de temps à autre des scandales mettant en cause des entraîneurs, des jockeys ayant opéré des injections ou fait absorber des produits dopant à des chevaux participant à des compétitions.

Une remarque s’impose dès à présent sous forme interrogative : l’utilisation du dopage serait-elle essentiellement passive ? On nous parle en effet d’excitants “donnés ou administrés“, ou encore de “faire prendre des stimulants“. S’il faut bien évidemment admettre que l’animal dopé n’a pas été préalablement consulté, peut-on concevoir que l’athlète subisse sans broncher.

Lire l’œuvre

Edité et distribué par la maison d’édition numérique associative Plume Direct

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *